Résumé
Un mystérieux virus est apparu et a entraîné la naissance d’enfants mutants, appelés diclonius car ils ont des cornes sur la tête. Dotés de pouvoirs psychiques très développés, ils sont gardés au secret dans un laboratoire où des scientifiques étudient l'étendue de leurs pouvoirs et leur incroyable résistance à la torture.
Le centre où sont confinés les diclonius est plus protégé qu’une prison de haute sécurité mais cela n’empêche pas l’évasion d’un des cobayes les plus dangereux, Lucie, une adolescente mutante. Après avoir massacré ses gardiens elle réussi à franchir les différents rideaux de sécurité sans problème. Néanmoins, sévèrement blessée à la tête pendant son évasion, elle perd la mémoire.
A Kamakura, Yuka accueille son cousin Kota, qu’elle n’a pas revu depuis huit ans. Celui-ci vient s’installer dans la ville pour poursuivre ses études. Enfant, il venait passer l’été régulièrement avec sa famille à Kamakura, mais il n’y est jamais revenu après le décès de son père dans un accident et celui de sa petite sœur, Kanae, due à une maladie. Kota reprend ses marques dans la ville et se dirige sur la plage avec Yuka. Là-bas, ils se retrouvent nez à nez avec Lucie, incapable de sortir d’autres mots que "Nyuu" et se comportant comme une enfant sauvage.
Ignorant le danger que peut représenter Lucie, Kota et Yuka recueillent pour la nuit celle qu’ils ont appelée Nyuu. Au même moment, le directeur des laboratoires de recherche dépêche un commando pour retrouver la trace du diclonius et l’éliminer.
Commentaire
En consultant rapidement le site web officiel de la série ou les quelques illustrations, on pourrait classer Elfen Lied comme étant un pur produit de fan service. En effet, les diclonius sont de superbes créatures souvent nues et dans des positions provocantes. Nyu, en particulier, n’a aucune pudeur et fait souvent rougir Kota et rend Yuka jalouse.
Cependant cet anime est loin d'être une nième déclinaison gentillette du style Mahoromatic Maiden ou Nuku-Nuku. Il est rare de voir une série aussi gore et aussi crûe dans les productions pour la télévision. Les bonnes séries de Gundam se démarquaient par leur côté impitoyable en tuant les personnages aussi jeunes ou attachants soient-ils. Elfen Lied est du même acabit avec la pudeur de la scène macabre du massacre en moins. Les cous, les jambes, les troncs et les bras sont tranchés sans état d’âme, femmes et enfants y compris. Ames sensibles s’abstenir…
L’histoire se tient, bien qu’elle se cantonne à une intrigue sans réelle surprise. La série mise plus sur l’émotion des personnages et sur l’atmosphère très dérangeante. D’un instant à l’autre, on peut basculer d’une gentille scène shôjô au pire bain de sang. L’ensemble est bien dosé les scènes violentes ne tombant pas dans l’exagération la plus totale, à l'inverse de séries comme Hokuto no Ken ou de films comme Baoh. Elfen Lied est plus subtil de ce côté-là et donc plus terrifiant.